Vous avez dit "courants"(1)?
Vous avez dit courants...
1. Courant comme préposition:
Je ne veux pas dire par là, que l'ensemble des militants du PS sont des checheurs d'idées, plutôt que d'hommes et de femmes qui subissent depuis longtemps l'injustice....Non mais je pense que Ségolène a donné au PS ses lettres de noblesse. Il serait dommage que ce filon soit perdu. C'est pourquoi je m'inscris toujours dans la logique de Ségolène, non pas comme un idolâtre comme certains dans les sections, les fédérations et même au Bureau National voudraient me le faire croire. L'attitude de Ségolène a été couramment celle de l'attention de ce qui était courant ...qui continuait d'arriver tous les jours et à quoi il fallait rester fidèle pour ne pas oublier les hommes, les femmes et les enfants à qui il manquait trop de choses...
Il paraît que ceux qui pensent comme moi, on veut aussi les enfermer dans un courant...que nenni...Je ne fais partie d'aucun courant, simplement d'une nouvelle façon de faire de la politique. On dirait que d'adhérer au PS c'est en même temps choisir un courant, sinon notre adhésion ne serait pas complète...Je ne sais pas mais je me sens profondément membre du PS, sans appartenir à aucun courant. Quelle est cette manie de vouloir placer chaque militant dans une case spéciale qui serait comme le complément de son adhésion? Je sais, les militants à 20€ (depuis, j'ai payé ma nouvelle cotisation au tarif normal) auraient fait quelques misères et auraient mal voté aux éléctions internes. Ils n'auraient pas suffisamment reconnu la valeur incommensurable des deux autres candidats...Il faudra bien s'y faire, la démocratie a parlé...Et nous sommes démocrates...Non?
2. Courant comme adjectif
Au Parti Socialiste, il en est ainsi des petits groupes, "les courants", dont la source prend dans la Révolution, dans Jaurès, dans le respect de l'homme, dans l'idée que l'homme passe avant les marchandises et les biens matériels. Certains, non contents de leuts inspirations passées se sont mis à entasser des mesures qui pour eux avaient plus de valeur que leur héritage qui n'aurait jamais dû être oublié, même s'il faut évoluer et extraire des choses neuves des anciennes il faut que ça se fasse non au détriment de leur histoire passée mais en complément, afin que l'ensemble garde toujours la même logique. Une mesure si bonne soit elle ne peut pas remplacer une politique cohérente où les décisions conservent entre elles une même cohérence.
Alors on a entendu les uns : il faut faire un effort sur l'économie, sur le coût du travail, sur les cotisations.
Les autres : il faut de suite augmenter le pouvoir d'achat d'une manière significative etc...
Je veux bien mais comme toutes ces "mesures" n'avaient pas été placées dans une parfaite cohérence...le pogramme du Parti Socialiste ressemblait plus à un habit d'Arlequin qu'à un programme qui aurait pu faire rêver et attirer à lui bien plus d"électeurs. Seule Ségolène Royal s'y est essayée dans ses cent propositions.
Le programme de Ségolène Royal est vraiment socialiste".
Le premier commentateur politique à analyser le programme de Mme Royal n'est autre que François Hollande : invité de l'émission "Ripostes" sur France 5, dimanche 11 février, le premier secrétaire du Parti socialiste s'est voulu catégorique. Pas question de reproduire la maladresse de Lionel Jospin en 2002. Au premier tour, il faudra aller chercher les voix à gauche.
Et pour ne pas laisser échapper les voix de son électorat traditionnel, la candidate socialiste s'est affichée plus à gauche que pendant la précampagne socialiste. Priorité au social : abrogation du CNE, revalorisation immédiate des petites retraites, le smic à 1 500 euros "le plus tôt possible dans la législature", une conférence nationale sur les salaires dès 2007. La cible principale de la candidate est la "vie chère", selon la formule inspirée des débats participatifs sur le site Désirs d'avenir. En matière de logement, Ségolène Royal promet "une sécurité logement tout au long de la vie". La plupart de ses propositions reprennent celles du projet socialiste, rendu public en juin 2006. La candidate ajoute quelques propositions issues des débats participatifs, comme le fait de "conditionner les avantages fiscaux et les aides publiques à une modération des loyers". Et va un peu plus loin, en proposant, par exemple, de "remettre à la location les logements vacants spéculatifs".
Autre innovation par rapport au projet socialiste : la candidate insiste sur les "coûts bancaires" : tarifs bancaires réglementés par l'Etat, réglementation plus stricte des prêts à la consommation pour limiter le surendettement. Des propositions qui tentent de répondre aux nombreuses critiques contre les établissements bancaires lors des débats participatifs.
Ségolène Royal multiplie les marqueurs à gauche. Dès le début de son "pacte présidentiel", elle se prononce pour "des services publics de qualité présents sur tout le territoire". Et, un peu plus loin, pour la création d'"un pôle public de l'énergie entre EDF et GDF". Ce qui impliquerait de revenir sur la privatisation de Gaz de France, et donc sur la fusion avec Suez. Sur la santé (création d'une carte 16/25 ans d'accès à la santé gratuite), sur la réforme des institutions (renforcer le rôle de l'Assemblée, promouvoir la démocratie participative), sur l'environnement (avec une série de propositions précises sur la lutte contre le réchauffement climatique), la candidate semble également donner un coup de barre à gauche. Sur l'Europe, elle promet d'"inscrire dans les statuts de la BCE l'objectif de croissance-emploi". Une manière de donner des gages aux partisans du "non" au traité constitutionnel européen, tout en défendant, sans plus de précision, la négociation d' un "traité institutionnel soumis à référendum pour que l'Europe fonctionne de manière plus démocratique et plus efficace".