5ème réunion du comité : débats d'avenir
1. Le développement durable
Un exemple local à Thionville, l’association Thionville Gao, créée en 1986. Chaque foyer fiscal Thionvillois « donne » 1 euros par an par le biais des impôts locaux. De plus, elle est financée par la municipalité et les cotisations de ses adhérents.
Ses objectifs sont :
- Etablir des liens d'amitié solides entre les deux communautés (échanges et rencontres à Thionville et au Mali). Un exemple : faire venir des jeunes Maliens pour qu’ils étudient à l’IUT de Thionville. Après les études achevées ils peuvent rentrer au pays et appliquer ce qu’ils ont appris ;
- Faire connaître les réalités économiques, sociales et la richesse culturelle du Mali. Cela c’est notamment traduit dans le cadre du 20ème anniversaire de l’association par des : animations au Geric, des projections gratuites à La Scala, un repas Africain…
- Aider à la réalisation des projets de développement de nos partenaires maliens, pour un véritable codéveloppement
Ses actions :
- Donner du travail et une qualification aux Maliens ;
- Améliorer leur cadre de vie : création d’une coopération laitière, création d’une déchetterie, projet de réorganiser l’assainissement notamment avec l’aide de subventions européennes.
L’une des finalités de l’association est de faire en sorte que les Maliens se sentent bien chez, trouve un travail et ainsi puissent y vivre dans des conditions correctes. Cela traite de façon intelligente le problème de l’immigration, car si une personne est bien dans son pays elle ne le fuira pas.
2. La vie chère, le pouvoir d'achat :
Le caddie de la ménagère n’est pas représentatif de l’évolution de l’inflation alimentaire. Par ailleurs, pour évaluer l’inflation on ne tient toujours pas compte de certain poste de dépenses tel l’immobilier. En conséquence, il est urgent de reformuler le mode de calcul de l’INSEE.
On peut s’interroger sur le fait que baisser les prix de l’alimentation dans les grandes surfaces, conduira tôt ou tard à une baisse de la qualité des denrées alimentaires. Face à ce dilemme, où l’on voit apparaître une alimentation à 2 vitesses, il est urgent non pas de jouer sur la marge des producteurs en les sacrifiants, mais en augmentant les salaires pensions et les marges des grandes surfaces.
Nous sommes d’accord pour affirmer que c’est sur le logement (premier poste de dépense des ménages) que doit aussi porté les efforts des pouvoirs publics. On s’aperçoit que dans ce domaine la droite à tout faut depuis 6 ans : non seulement elle ne créée pas de logements mais elle en détruit. En effet, pour les 3 prochaines années l’UMP s’est engagée à reconstruire 1 logement pour 1 logement détruit. Le gros problème porte sur la taille des nouveaux logements par rapport aux anciens. On détruit des F5 pour construire des F3. Au final, malgré un nombre de logement égale, il y aura finalement moins de places disponibles.
3. Les universités
Nous sommes tombés d’accord pour dire que certaines filières offrent très peu de débouchés et finalement ne mènent à rien. De plus, bien que la quantité d’études n’est pas une sécurité absolue contre le chômage, on peut estimer que le fait de faire des études ouvrent sur de la culture, donc au final permet d’apprécier de me mieux comprendre le monde
Il y a un un gros problème sur le taux d’échec à l’université : 50% la 1ère année, 75% la 2nd année.
Plusieurs explications émergent :
- mauvais « aiguillage » après le lycée : certaines filières sont mises au placard pour cause de mauvaise image;
- on peut justifier le taux d’échec à l’université par un manque d’encadrement décroissant au fur et à mesure que les études progressent;
- problème de concilier pour les étudiants pauvres : le travail et les études;
- problèmes pour l’obtention des bourses universitaires : les jeunes qui quittent le domicile familiale sont encore dépendants de la feuille d’imposition des parents sur 2 ans. Délai qui devrait être supprimé, pur permettre à d’avantages d’étudiants d’accéder aux bourses, et ainsi accroître leur pouvoir d’achat.
3. Le traité de Lisbonne
Aboutir a une position commune est difficile tant sur le mode de ratification que sur la position a adopté : donc avant d’avancer les arguments il serait intéressant de dire les anciennes et les nouvelles positions individuelles :
- Margueritte et Henri : oui en 2005, oui en 2007 ratification par le parlement
- Guillaume : oui en 2005, oui en 2007 ratification par le parlement
- Matthieu : non en 2005, oui en 2007 ratification par le parlement
- Thomas : non en 2005, non en 2007 tenu d’un réfenrendum
Thomas défend le non car il estime que le contexte est identique et le texte semblable, donc sa position est similaire par rapport en 2005. Par ailleurs, il regrette le volte face de Ségolène sur le mini traité, qui après avoir défendu la tenu d’un réfenrendum durant la campagne présidentielle, aujourd’hui n’en parle plus (cf. lettre de Ségolène aux militants de DDA).
Il nous rappelle quelques déclarations de Ségolène :
-11/10/2006 : « Le débat démocratique avant tout, l’UE a trop souffert de débat non démocratique »
-22/04/2007 : « Les français seront appelés a se prononcer par réfenrendum, cela ne se fera pas à leur insu…je soutiens l’union des peuples »
-05/2007 : (après sa visite au président Sarkozy) « Je considère que le mini traité européen est négatif…absence d’harmonisation fiscale…sociale… »
Henri, Matthieu et Guillaume avancent une situation de blocage en Europe, que seul le traité européen permettra de débloquer. Hors les arguments que chacun connaît, nous reconnaissons le parlement légitime pour statuer. Evidemment, reste le débat sur le mode de scrutin qui bipolarise la vie politique et de ce fait ne laisse pas de place aux extrêmes. Un autre argument est que la France est « un » pays sur 27, et ne doit donc pas bloquer les choses indéfiniment. Enfin, les arguments défendus par les défenseurs du non sont peu crédibles : l’exemple le plus éloquent est de demander un référendum et de prôner l’abstention. On ne peut pas mélanger une position européenne d’un parti de gouvernement avec des stratégies internes qui émanent de personnes comme Laurent Fabius ou Mélenchon. Qu’elles sont leurs propositions ?