Maintenant, à nous, pour réaliser le « choc de confiance » !

Publié le par Moselle d'avenir

 Les Français de tout âge sont inquiets. Au premier plan les ménages qui voient le coût de la vie croître bien plus vite que leurs salaires et d’une manière générale leurs revenus. De plus en plus, les jeunes sont convaincus qu’ils devront vivre moins bien que leurs parents. Enfin, de plus en plus de retraités vivent avec des pensions qui se fondent comme peau de chagrin après la disparition du conjoint, pour se retrouver dans des situations de précarité.

  Ensemble, ça ne va pas être possible !

 

Qui ne se souvient pas du Nicolas Sarkozy candidat, de son slogan, et de ses promesses de campagne. Dans chaque discourt il nous parlait de son envie de faire du social : « je maintiendrais les 35 heures », « j’augmenterais les petites retraites de 25% », « je ferais passer la pension de réversion de 54 à 60% pour les veuves »…

Toujours dans l’art de l’illusion du mouvement, et, dans l’art de la diversion il n’a pas hésité à faire référence à Jaurès, Blum, Mendès et Mitterrand, et, d’une certaine manière à s’approprier leurs héritages. Seulement voila, quand il annonce la suppression de l’exonération de redevance audiovisuelle pour les personnes de plus de 65 ans à faibles revenus, quand il veut changer la constitution pour s’inviter en permanence à l’assemblée nationale, et, quand il rouvre le débat sur le séparation de l’Eglise et de l’Etat on est loin des idéaux de séparundefinedation des pouvoirs, d’égalité et de fraternité défendus par ces hommes de gauches.

 

Etre une vigie permanente pour votre pouvoir d’achat :

 

Dès le printemps dernier nous avons avancé des propositions pour revaloriser votre pouvoir d’achat. Par une conférence annuelle sur les salaires, une augmentation significative du SMIC, un bouclier logement, une taxe d’habitation réformée, un niveau minimal de pension de retraire proche du SMIC… vous auriez bénéficié d’une redistribution égalitaire.

Malgré un bilan peu glorieux la droite sortante de Nicolas Sarkozy a conservé une majorité pour gouverner. Utiliser « peu glorieux » n’est pas une injure. Vous subissez injustement depuis 2002 l’inflation des tarifs publics (EDF, GDF, essence…). Le pouvoir d’achat a progressé deux fois moins vite ces 5 dernières années que sous le gouvernement socialiste de Lionel Jospin : +1,5% contre 3% pour la période 1997-2002.
 

Les impôts et cotisations ont augmenté, sauf pour quelques privilégiés. Le paquet fiscal est l’emblème de cette injustice fiscale et sociale. Sachant qu’après avoir coûté 15 milliards d’euros en 2007 il va encore coûté 9 milliards d’euros pour cette nouvelle année. Nicolas Sarkozy s’est plaint il y a peu que les caisses sont vides, un peu plus tôt il a harangué qu’il n’était pas le père Noël, mais il ne peut aujourd’hui que s’en prendre à lui-même et à ses décisions démagogiques et dénuées de bon sens. 

 

Enfin, il laisse planer le doute sur l’éventuelle suppression des 35 heures. Un jour c’est oui, le lendemain c’est non. Comment expliquer après cela que notre président sait ce qu’il veut pour la France. Néanmoins, pour lui-même il sait ce qu’il veut et ne se refuse rien. Il y a peu il s’est octroyé une augmentation de salaire de plus de 170% avec la bénédiction des parlementaires UMP. On peut conclure sur le sujet en utilisant une métaphore maritime : « Heureusement que Nicolas Sarkozy n’a pas été commandant du Titanic, il aurait été le premier dans un canot de sauvetage ».

 

Des solutions à tout niveau existent :

 

Deux niveaux de décisions existent : national et local. Au niveau national le PS a démontré qu’il n’était pas à cour de propositions. Ces dernières portent aussi bien sur la relance du pouvoir d’achat, en créant notamment un chèque transport et en proposant le doublement de la prime pour l’emploi.undefined

 

Pour reprendre une formule propre approprié à cette élection cantonale : « On peut gouverner de loin mais on administre bien que de près », confirmée par les sondages qui disent que majoritairement les Français ont une grande confiance envers leurs dirigeants locaux. Les départements sont des acteurs majeurs de notre pays. Ils pèsent 56 milliards d’euros par an d’investissements et de fonctionnement dans les politiques publiques, soit près du quart des investissements de la nation. Depuis 25 ans, tous les gouvernements successifs ont transféré aux départements des compétences que l’Etat ne pouvait plus ou ne savait plus assumer. Ces transferts croissants doivent avant tout être interprétés par les conseils généraux comme un réel savoir faire des élus, et par la reconnaissance de prises de décisions judicieuses.

 

Pour le département de la Moselle si nous parvenons à devenir majoritaire de nombreux changements interviendront :

- La vocation sociale du département sera confirmée, en ce qui concerne l’enfance, les personnes âgées, les handicapés et les personnes en situation d’exclusion. Nous aurons donc la responsabilité de faire du social donnant-donnant. La réinsertion sera notre priorité, par le pilotage du RMI et par le biais de toutes les aides que nous pourrons apportées. Concrètement la construction de passerelles entre employeurs et bénéficiaires du RMI verra le jour.

 
- La gestion de l’eau, de l’environnement, des collèges qui font parti de nos domaines de compétences se fera au plus près de vous, c'est-à-dire du contribuable.


-Autre attribution importante, les transports. D’une part nous améliorerons ce qui existe déjà et d’autre part nous aiderons à la réalisation de nouveaux modes de transport pour l’axe Thionville-Luxembourg.

 

Nous engagerons notre responsabilité pour vous associez à nos projets et pour une gestion transparente des budgets afin que un euro dépensé soit un euro utile.

 

                                                                                        Matthieu Schmidt

Publié dans Points de vue citoyens

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